Que dire...
Si ce n'est que ce concert était tout simplement prodigieux!
Cela venait sans doute du fait qu'il s'agissait de ma première expérience live des Kills et j'étais comme un gamin qui allait voir ses idoles, impatient et simplement heureux de les voir.
Lorsqu'ils sont arrivés sur scène, j'ai intériorisé ma joie (pour éviter de provoquer les railleries de "ma chère et tendre" du post ci-dessus), Jamie Hince se plaçant à quelques mètres de moi dans une attitude aussi désabusée que rebelle, Alison commençant déja à faire les 100 pas comme une panthère, prisonnière dans sa cage...
Le ton était donné, l'ambiance s'installait, et la tension montait peu à peu...
Pour la suite, c'est étrange j'étais comme plongé dans un coma de bonheur. J'étais présent et absent à la voix. Les Kills m'ont fait voyagé avec leur concentré d'énergie pure, de rage post punk, et leurs attitudes tellement jouissives...
En les voyant tout les deux, on se rende mieux compte de la signification du mot "Osmose". Comme si l'un ne pouvait vivre sans l'autre...
Ils se complètent admirablement...
Et j'étais transporté avec eux.
Parfois je bloquais sur l'écran qui diffusait des images de la débauche rock'n'roll des Stones, ou sur les pas cadencés d'une Patty Smith en pleine effervescence, pour me dire que finallement avec les Kills la relève est assurée et que je n'ai pas à envier le Rock à papa...
Bref, rien que du bonheur et le plaisir d'être la. Dans une société ou les libertés se restreignent de plus en plus, les Kills apportent ces quelques grammes de rebellion qui suffisent à nous délivrer des étaux du quotidien.
J'ai été particulièrement impressionné par la tension, presque sexuelle, qui émanait de ce concert. Plusieurs fois, je me suis demandé si je me trouvais au sein de la Factory d'Andy Warhol, ou toujours sur le plancher des vaches clermontoises...
Deux jours après ce concert mythique dans ma vie, je savoure encore...
PS : Je laisse à Y&P le soin de se foutre de mon état de béatitude contemplative...
De tout manière, je m'en moque. Quand j'aime je le dis...